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… « Je suis convaincu qu’on ne va pas garder au camp des gens auxquels rien de malhonnête n’est à reprocher »…Isaac Schoenberg, qui écrit ces lignes au camp de Pithiviers, en juillet 1941, a été arrêté à Paris, en même temps que ... celý popis
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… « Je suis convaincu qu’on ne va pas garder au camp des gens auxquels rien de malhonnête n’est à reprocher »…Isaac Schoenberg, qui écrit ces lignes au camp de Pithiviers, en juillet 1941, a été arrêté à Paris, en même temps que 3 700 juifs étrangers, en vertu de la loi de Vichy du 4 octobre 1940 qui donne aux préfets le pouvoir arbitraire d’interner les juifs étrangers dans des camps spéciaux.Comment ce jeune peintre de 34 ans, passionné de musique, qui écrit à la femme qu’il aime, aurait-il pu croire que tout avenir lui était désormais interdit ?Le 25 juin 1942, il est déporté à Auschwitz. Il survit cinq semaines.Pendant son long internement à Pithiviers, du 14 mai 1941 au 25 juin 1942, il écrit, chaque jour ou presque, à Chana Zylbermann. 141 de ces lettres ont été conservées : quelques lettres « légales » écrites en français, la plupart en yiddish, sorties clandestinement.La publication, par le CERCIL, d’une sélection de ces lettres, a été préparée par Serge Klarsfeld, à qui elles avaient été confiées par Chana.Inquiétude, espoir, courage, abattement, fièvre de dessiner et d’écrire, amour et désir : voilà – selon les mots de Pierre Pachet dans sa préface – ce que nous découvrons dans ces lettres intimes.Elles sont pour nous « un document passionnant sur la vie juive sous l’occupation, et en particulier sur ce qu’éprouvait, pensait, savait un détenu juif de Pithiviers. »
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